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Fées et Amazones

couverture de l'album Fées et Amazones

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Thomas Day, Olivier LedroitDessin : Olivier Ledroit

Collection : Hors Collection

Genres : Fantastique, Heroic fantasy

Public : À partir de 16 ans

Prix : 29.50€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

La critique ZOO sur l'album Fées et Amazones

A l’orée du XIXe siècle, l’humanité découvre une source d’énergie inépuisable.Celle-ci lui ouvre les portes d’un monde fantastique peuplé de Fées et de démons. Cette uchronie fantastique est le point de départ d’une magnifique galerie de dessins (très) féminins par le maître du fantastique, Olivier Ledroit !

Lorsqu’Olivier Ledroit s’embarque dans un ouvrage, ce n’est jamais au hasard, ses fées et amazones s’inscrivent donc dans une uchronie fantastique dont le lecteur n’aperçoit qu’un éclat. En effet, pour mieux montrer la richesse de son trait et de ses inspirations, cet auteur garnit son monde fantastique de grandes villes de notre monde, mutées pour l’occasion en rêves steampunk. Manière pour l’auteur de jouer sur différents styles vestimentaires… et différents types de femmes.

Ces femmes portent donc les caractéristiques d’un monde où les Hommes auraient trouvé la porte qui mène vers le monde des fées à l’aube du XXe siècle. On voit donc des fées maléfiques ou bienfaisantes mais à l'habillement insipiré de la mode de Paris lors de l’exposition universelle. En place et lieux d’amazones, Olivier Ledroit offre à nos regards de farouches guerrières aux ailes de métal, armées de pistolets à vapeur ou de sabres bleus. Qu’on se le dise, on ne sait qui, des fées ou des femmes, est le plus inquiétant.

S’il est cependant un point commun à toutes ces figures c’est bien leur physique. Toutes resplendissent d’une troublante beauté et de formes... pour le moins généreuses. Néanmoins, on admire encore plus l’insertion dans ses planches de mécanismes d’horloges ou de pièces de dentelles peintes. Ce travail, unique à Ledroit, fait de ces dessins, véritable collages, un pont entre la planche de BD et le tableau du musée.

Cette bande dessinée qui n’en n’est pas vraiment une, est comme beaucoup des œuvres de ce dessinateur, à garder en mémoire et à ranger dans sa bibliothèque.


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