Pour Napoléon, le péril est partout… y compris dans son propre camp. Alors que la Grande Armée fait retraite au travers de la steppe russe, Napoléon est certain que des comploteurs veulent l’assassiner. Martel, officier de sa garde rapprochée, propose de lui inventer un sosie attirant sur lui les coups destinés à sa Majesté. Pendant ce temps, l’empereur voyagera anonymement, escorté par une escouade de vétérans. Mais tandis que Napoléon et ses grognards sont assaillis par l’ennemi, le sosie est blessé puis enlevé…


Xavier Delaporte, Patrice Ordas
Série : La Nuit de l'EmpereurTome : 1/2Éditeur : Grand Angle
Scénario : Patrice OrdasDessin : Xavier Delaporte
Collection : Grand Angle
Genres : Historique
Public : À partir de 12 ans
Prix : 13.90€
- ZOO
3.0
Scénario
3.0
Dessin
3.0
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Le synopsis de l'album
La critique ZOO
Craignant pour la vie de l’empereur, Martel, un proche de Napoléon, lui propose de le remplacer par un sosie. Ce dernier sera au milieu des troupes lors de la retraite de Russie et le véritable Napoléon sera plus loin avec ses vétérans : les vieilles moustaches. Cependant le sort s’acharne : le sosie sera blessé et enlevé. Voici que débute une course haletante pour la vie des deux Napoléon.
Ce premier tome d’un diptyque se déroule en pleine retraite napoléonienne de Russie. Cette œuvre de fiction n’a pas pour but de retracer la terrible vérité autour de la sanglante retraite de Russie. Elle s’attache à l’idée d’un sosie de l’empereur, qui, malheureusement, risque de devenir un grand péril pour le vrai Napoléon.

Le scénario s’engage dans une double course contre la montre, la première s’articule autour du combat que mènent l’empereur et son armée contre les Russes et la seconde s’attache aux quelques hommes devant régler le problème du sosie. Le ton employé est si efficace que l’on se prend au jeu, d’autant plus que l’utilisation de l’argot militaire fait mouche.
L’atmosphère générale de fuite, d’escarmouches, et de mort prégnante est très bien retranscrite. Le caractère fort des personnages est brossé à grands traits, ce qui les rend immédiatement attachants. De même, Napoléon séduit grâce à son image de proximité avec ses hommes.
Le dessin aux couleurs très sombres appuie le désespoir latent et le froid russe. Cela gène de temps en temps la lecture en brouillant la reconnaissance immédiate des visages. Heureusement les costumes et les décors compensent aisément en nous offrant l’atmosphère particulière qui a dû régner durant cette retraite.
Si l’on accepte le postulat de la fiction alors cet album nous offre un moment agréable sur une période napoléonienne très intéressante.
