Il y a des années de cela, un terrible affrontement opposa le groupe des Killjoys à la méga corporation B. L. I.. Cette dernière, victorieuse, continua d'aliéner les populations, de combattre les libertés et de dessaisir les citoyens de leur individualité. Mais Girl, unique survivante des Killjoys, est bien décidée à reprendre le combat et à faire définitivement taire ce sombre pouvoir despotique.

Killjoys, La Vraie Vie des Fabuleux

Becky Cloonan, Simon Shaun, Gerard Way
Éditeur : Delcourt
Scénario : Simon Shaun, Gerard WayDessin : Becky Cloonan
Collection : Contrebande
Genres : Comics, Science-Fiction
Public : À partir de 16 ans
Prix : 17.95€
- ZOO
2.5
Scénario
2.5
Dessin
2.5
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Le synopsis du comics Killjoys, La Vraie Vie des Fabuleux
La critique ZOO sur l'album Killjoys, La Vraie Vie des Fabuleux
Dans un monde post-apocalyptique, une jeune fille considérée comme le messie qui sauvera la population et les robots asservis doit trouver son chemin. Ce comics de science-fiction mêle des éléments intéressants mais la narration manque trop de fluidité pour captiver totalement.
La corporation B.L.I. a la mainmise sur le peuple, aliéné par une société dictatoriale, et les esclaves androïdes. Des années auparavant, des rebelles surnommés les Killjoys avaient tenté de faire tomber le gouvernement et en sont morts. Seule a survécu Girl, gamine qu'ils considéraient comme la seule à pouvoir les libérer. Aujourd'hui, celle-ci s'allie à des dissidents prêts à combattre pour la liberté sans s'encombrer de la morale.
L'univers de Killjoys est très dense et possède des ramifications complexes. On suit plusieurs personnages, dont la destinée aura un impact sur l'avenir de l'humanité. La société décrite possède plusieurs ramifications et tout ne sera pas expliqué. Qui étaient vraiment les Killjoys, comment s'est mise en place la dictature et qui est la sorcière Phoenix récolteuse d'âmes ? C'est au lecteur de choisir ses propres réponses.

Malheureusement, cette narration aurait mérité plus de pages pour être développée correctement. Les auteurs prennent quelques raccourcis et la psychologie de certains personnages semble un peu sommaire, alors qu'ils auraient mérité un meilleur développement.
Une influence manga plane sur certains éléments du dessin, qui garde cependant un style original. Les contours sont épais, les couleurs franches et les personnages expressifs. Le tout dégage une forte énergie. Les coiffures et costumes exubérants prennent une importance de taille. L'idée d'en faire un élément de protestation face aux uniformes du gouvernement est bonne, mais le concept est poussé jusqu'à produire des fashion victims limite agaçantes.
Une lecture pas désagréable donc, mais pas inoubliable non plus.
