Bienvenue sur Piggy Island où les angry birds se reposent après l'échec de l'opération Omelette menée par les piggies, ces petits cochons verts qui leur jouent sans cesse des tours. Les volatiles étaient venus se reposer, mais c'était sans compter le Roi Pig et ses sbires. Des histoires rigolotes, même si le dessin n'a rien d'extraordinaire.
Cette fois, il ne suffira pas d'attraper ces satanés oiseaux pour les projeter sur des cochons, comme dans le jeu vidéo. Les fameux volatiles, toujours aussi en rogne, sont bien de la partie et les cochons aussi. Mais les angry birds passent leur temps à se disputer des œufs avec les piggies, ces vilains petits gorets verdâtres.
D'une humeur plus ou moins massacrante, ces drôles de volatiles évoluent dans de courtes histoires, d'une seule à quelques pages, rythmées par des gags bien plantés et adaptés aux plus jeunes lecteurs. Mais qu'est-ce que les piggies peuvent bien vouloir à ces œufs qu'ils passent leur temps à chercher, déjouant les pièges des oiseaux ?
Bon, côté dessin, il faut être honnête, ça ne porte pas très loin, forcément. Adapter en bande dessinée un jeu vidéo gratuit et universel via les réseaux sociaux ne laissait pas augurer des prouesses graphiques les plus spectaculaires, ce n'est pas le but. L'objectif d'une telle série naissante est de faire passer un bon moment, de se détendre en lisant les sornettes de ces oiseaux dézingués.
Et si l'on pouvait s'attendre au pire dans ce genre de série très calibrée hypermarché, la surprise est finalement plutôt agréable : un album aux gags très courts, au dessin simple mais dont les couleurs apportent une touche de gaieté aux blagues et aux aventures aériennes de nos amis à deux ailes. Angry, mais sympas quand même. Même s'il ne faut pas trop les chercher, au risque de se faire voler dans les plumes.