La petite fille qui aimait la chaise de Van Gogh

Le premier livre du tandem Farès,Khélif, ''Les Exilées, histoires'' avait été dessiné par Khélif d'après des textes déjà existants.''La Petite Arabe qui Aimait la Chaise de Van Gogh'' est donc la première réelle collaboration entre ses auteurs. C'est sans doute la plus intime car elle repose sur un désir mutuel et uniquement sur ce désir. Nabile Farès est parti, pour écrire l'histoire, de l'expérience personnel de Khélif, la découverte de la peinture à travers un petit livre ''La vie exaltée de Vincent Van Gogh''. Mais malgré l'aspect ''autobiographique'' du texte, Khélif a choisi de laisser de côté le réalisme photographique de certaines de ces planches pour n'en garder que la part la plus évocatrice. La lecture s'apparente alors à la visite d'une maison, d'une mémoire. Elle fait naître une jeune fille arabe dont, en définitive, nous ne connaîtrons que le regard, l'émotion. Un regard auquel les dessins de Khélif et les mots de Farès donnent toute leur beauté et leur magie.