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Philippe Vandel et Madd répondent aux Pourquoi !

Pourquoi mange-t-on épicé dans les pays tropicaux ? La question peut sembler anodine, et pourtant, une fois soulevée, on veut absolument en connaître la réponse ! Pour y remédier, Philippe Vandel, à l’origine de la chronique Les Pourquoi sur France Inter, s’est associé au dessinateur Madd et au story-boarder Alan. Ensemble, ils signent un deuxième album atypique et répondent, à juste titre, à nos questions !

Les Pourquoi, de la radio à la BD

Comment êtes-vous arrivés à cette BD ?

Madd : J’avais rencontré les éditions Jungle à Angoulême lors d’un « speed-booking » et j’ai passé des tests pour Les Pourquoi. J’aimais bien le projet, ça me rappelais ce que je regardais quand j’étais petit, comme Il était une fois la vie.

Extrait de Les Pourquoi T 2

Philippe Vandel : Je suis fan de BD, j’en lis depuis que je suis tout petit avec Pif. Pour le projet en lui-même c’est Jungle qui m’a appelé : j’étais d’accord mais à condition que ce soit super ! Ils ont envoyé mes livres à différentes personnes et à partir de ce qu’ils ont produit j’ai choisi un scénariste et un dessinateur. Au scénario, Alan était le meilleur car il avait compris qu’il fallait qu’il y ait des gags tout en conservant l’aspect technique ! Et pour Madd, on était unanimes dans la famille : mes enfants, ma nana… pour une fois qu’elle était d’accord avec moi ! [Rires] Pour l’anecdote, je pensais que Madd était une femme, à cause de son dessin si fin !

Les Pourquoi sont initialement un projet radio, pourquoi changer de support ?

Philippe Vandel : Les Pourquoi ont été déclinés pour la radio, la presse écrite, la télé, la BD… tous ces médias ont un mode de narration propre, où on peut faire de nouvelles choses ! Grâce à la BD, on peut toucher à la fois les enfants et les adultes, ce qui n’est pas le cas de la presse écrite. Quand on en parlait avec mon éditeur, il y avait certains Pourquoi pour lesquels je disais « mince il faudrait que je te montre » ! Parce que si certaines explications sont compliquées, leur dessin est parfois lumineux !

Par exemple, pourquoi croise-t-on les doigts pour avoir de la chance ? Parce que les premiers chrétiens persécutés par les romains croisaient les doigts en signe de reconnaissance. Et ce qu’on voit très bien en BD, c’est que quand on croise les doigts, ça fait une croix. Et là vous dites « ah oui d’accord ! » et ce « ah oui d’accord ! », on ne l’a pas en presse écrite !


Madd : Dans la BD, l’image raconte la moitié de l’histoire.

Philippe Vandel : Pour expliquer les muscles, les tendons du Kangourou… quand tu les vois, c’est beaucoup mieux !

Comment avez-vous travaillé ?

Madd : On a une mécanique bien rôdée. Le story-boarder, Alan, propose les story-boards et avec Philippe on juge ce qui va ou non, puis je fais mes planches et je les montre à Philippe… Il y a beaucoup d’étapes mais je suis assez rapide donc ça marche bien !

Philippe Vandel : Pour travailler, on se retrouve chez moi. C’est un vrai boulot : quand je sors j’ai mal à la tête !




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