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Lycan envers et contre tout !

Amoureuse de l’hybride

Comment es-tu venue aux lycans ?

Très naturellement car le loup est un animal qui me fascine. Il jouit d’une réputation exécrable dans les contes ou dans les croyances populaires. Ca me permettait d’inclure certains critères : le côté bestial et la contrainte qui allait avec. Ces personnages là ont une sensibilité accrue, ce qui les rend finalement plus humains que les humains eux-mêmes !

© VanRah


Comment tu as créé graphiquement ta bête du Gévaudan ?

Je me suis basée sur la description qu’en ont faite les gens à l’époque où elle commettait ses méfaits. On a une énigme judiciaire et pas mal de témoignages écrits consultables ainsi que des dessins d’époque. Les caractéristiques qu’ont retrouve c’est un animal de grande taille qui ressemble à un loup, avec le poitrail blanc et une queue très fournie. Les gens parlaient aussi d’un squelette diabolique, donc une colonne vertébrale proéminente… Pour donner cet effet de colonne du diable, j’ai posé un squelette de bœuf sur un loup très massif.

Peux-tu nous expliquer son logo ?

Dans mes logos, j’aime bien faire un résumé de l’histoire du personnage. Donc sur celui de Toru, le lycan « Bête du Gévaudan », j’ai mis le crâne de la bête du Gévaudan et le 666, chiffre diabolique, la faux, car il a fait énormément de victimes. Une horloge aussi car Toru a un temps compté à vivre avant de devenir un démon à l’état pur mais aussi les flèches qui l’ont blessé.

© VanRah


Dès ton premier tome, un des deux perso principaux meurt !

J’ai horreur des flashbacks longs et pour raconter ce que je voulais il m’aurait fallu 300 pages de flashback disséminés dans la série. Donc j’ai préféré raconter ce qui se passe au début de la série : c’est moyen de comprendre le changement de comportement de Toru par exemple.

Sous quelles influences est né ton univers complexe ?

Mon univers appartient vraiment au steamfantasy. J’ai mêlé deux courants que j’adore : le steampunk, pour son rapport à la mécanique, et la fantasy, avec beaucoup de mythes et légendes réinterprétés. Je mélange les deux et y ajoute une couche de traditions orientales. Mon style et mon univers sont des hybrides nés de tout ce que j’aime.

Dans mon univers deux civilisations s’opposent : les karats, des démons de toutes origines, et les humains qui ont tout colonisé. Les karats peuvent changer de forme et d’apparence pour se fondre dans la masse, car sont extrêmement mal vus. Les karats sont malgré tout reconnaissables par leurs caractéristiques physiques, comme les yeux rouges pour le héros ou ses oreilles qu’il oublie quelques fois de cacher.

© VanRah


Comme face à des animaux sauvages, les humains peuvent avoir plusieurs réactions face à la « menace » karat : soit on fait du « préventif » et on les élimine soit on peut essayer de s’en protéger sans les exterminer.

Où situerais-tu la ville principale de l’intrigue, Isthar ?

Isthar est au centre de la carte et tout le reste autour : c’est le siège de toutes les grosses organisations, qu’elles soient karats ou humaines. Dans ma série Akazukin, qui se déroule bien avant Stray Dog on découvre comment Isthar, cité des karats, a été envahie par les humains.

En combien de volumes as-tu prévu cette série ?

Mon scénario est bouclé pour 9 volumes de même épaisseur. Mais ça peut encore bouger avec la marge d’erreur, ça peut aller de 9 volumes minimum à 13 volumes maximum.

© VanRah


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